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Colombia


Après le passage frontière entre l’Equateur et la Colombie nous nous sommes rendu rapidement à Bogota. Notre objectif était de retrouver le plus vite possible notre façon de voyager idéale, c’est à dire se déplacer un maximum à pieds en bivoucant dans la nature avec nos hamacs.


Pour se faire nous avions comme objectif l’île de Providencia. Nous avons donc pris la route en direction de l’île de San Andres dans l’espoir de regagner l’île de Providencia. Malheureusement la réussite ne fut pas de notre côté et l’île était inaccessible suite à l’ouragan dévastateur de 2019. Nous avons tout tenter pour y aller, mais même en y travaillant, cela n’a pas été possible. Cependant notre déception ne fut pas si importante que cela, car nous sommes repartis de San Andres avec une magnifique rencontre. Une des seuls personnes qui essaye de promouvoir l’écologie sur une île ravagée par le tourisme…


De San Andres nous nous sommes rendus à Cartagène, magnifique ville (le centre historique tout particulièrement) et de là nous avons rejoint Santa Marta et le village de Palomino. Endroit idéal pour bivouacer en bord de la mer des Caraïbes.


Palomino était un mélange de paradis et d’enfer. Paradis en ce qui concerne les plages magnifiques et préservée. L’enfer concernant les déchets omniprésents dans le village et le comportement de certains indigènes ravagés par l’alcool et la drogue. On en a vu de belles choses et des choses horribles, n’ayons pas peur des mots…La région nous à cependant permis de renouer avec nos hamacs et le bivouac en pleine nature.



Plus d’un mois après avoir découvert Palomino, nous sommes retourner à Bogota afin de rejoindre Suesca et Villa de Leyva dans la région de Boyacá. Nous avons expérimenté pour la deuxième fois l’escalade (à Yangshuo, en Chine, c’était une première) . Nous avons retrouvé nos amis autrichiens (famille que nous avons déjà rejoint à maintes reprises) . Nous avons à nouveau beaucoup appris aux cotés de cette incroyable famille. Cela fait plaisir de se retrouver entre familles nomades.


Ensuite, nous avons rejoint Villa de Leyva dans l’optique d’accueillir “super papy” qui est venu nous voir en Colombie. Après le Vietnam, la Bulgarie, c’est en Colombie qu’il nous à rejoint.


Après cinq mois en Colombie, il était temps pour nous de nous rendre en Argentine via le Paraguay, mais la vie en a décidé autrement. Depuis le mois de janvier nous savons que nous voyageons avec un petit passager clandestin…

Quelques heures avant le départ, ce dernier nous à causer une petite frayeur qui nous à fait rater notre vol. Rien de grave cependant, le petit bonhomme en devenir et maman se portent à merveille. Nous avons pu compter sur notre ami Reynaldo pour trouver un pied à terre à Bogota. Nous avons donc dû changer nos billets et sommes ensuite retournés à Suesca en attendant notre vol, direct pour Buenos Aires cette fois.


MAIS….!

Apparemment la Colombie n’avait pas l’intention de nous laisser partir si facilement!

Nous avons vécu un départ surréaliste. Du jamais vu en six ans de voyage… Alors que nous nous présentions pour déposer nos bagages au guichet de l’aéroport de Bogota, on s’est vu refuser l’accès au vol car la compagnie Avianca ne laisse l’accès à l’avion qu’aux résidents argentins OU avec billets de sortie de l’Argentine, réservés et payés préalablement. Même si on sait que c’est nécessaire pour certaines destinations (la Nouvelle-Zélande par exemple), nous étions sûr de notre coup concernant l’Argentine (pays dans lequel on s’était déjà rendu). S’en est donc suivi un bras de fer qui s’est poursuivi jusqu’à la fermeture des portes du vol à destination de Buenos Aires. Mais comme on a de la bouteille et qu’on sait pertinemment qu’un avion ne peut pas partir avec un bagage sans son propriétaire à bord, on n’à pas lâcher prise et on a pu finalement rentrer dans l’avion malgré la fermeture des portes et sans billets de départ de l’Argentine…laissant derrière nous ce mauvais souvenir… l’avion est incontestablement le moyen de transport que l’on aime le moins…


Nous nous rendrons certainement à nouveau en Colombie pour visiter la côte pacifique dont on nous a vanter la beauté et le calme. En attendant, nous quittons la Colombie avec un sentiment mitigé.


Nous avons majoritairement logé dans des quartiers populaires et non touristiques car le loyer pour plusieurs semaines y était bien plus intéressant. Le contraste avec les quartiers touristiques est saisissant. D’un coté la Colombie offre un visage propret et organisé dans les zones touristiques . D’un autres coté la corruption et la désorganisation sont de mises dans les quartiers populaires. Cela dépend aussi des différentes régions de ce gigantesque pays. Par exemple, La Guajira est laissé littéralement à l’abandon et la saleté y est surréaliste… ramassage de poubelles inexistant et organisé par les locaux, infrastructures publique délaissés et très rudimentaires,….)


La Colombie fut notre trentième pays et de loin le plus contrasté. Impossible en effet de conseillé une région en particulier, car tout varie très fort en Colombie y compris au sein d’une même région. Accéder à la nature n’est pas chose aisée, car cela peut s’avérer dangereux…


On retiendra donc la nature absolument fantastique (quand elle est accessible) et la gentillesse d’une bonne partie des colombiens. Nous accorderons d’ailleurs une petite pensée pour tous les colombiens honnêtes et juste que l’on a rencontré ( ils étaient nombreux), car cela n’est vraiment pas évident pour eux de vivre dans un pays où la corruption est omniprésente. Petite anecdote: nous avons du nous rendre dans un hôpital pour un problème mineur. On nous a fait payer le simple fait d’attendre dans la salle d’attente…😊.


Nous avons quitté la Colombie avec une certaine émotion. Après six mois passé ici, on s’est réellement attaché aux Colombiens…malgré notre mésaventure lors de notre départ.



Actuellement nous sommes donc en Argentine avec le sentiment étrange d’être rentré chez nous... Il est fort probable que notre petit garçon verra le jour ici, en Argentine…nous sommes en contact avec une obstétricienne afin de réalisé un de nos grand rêve : un accouchement en voyage et “à domicile”… on se retrouvera donc en septembre pour un nouveau récit de nos aventures à travers le monde, si tout va bien, nous serons 7 …








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