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El Ecuador


Après la Hongrie, nous sommes passé par la Belgique afin de passer les contrôles scolaires des enfants, tous réussis avec succès. Nous avons repris la route en direction de l’Amérique du sud et nous sommes arrivés sans problèmes en Equateur. Ce fut le baptême de l’air pour Fidji, mais à notre plus grande surprise, il a géré cela à la perfection!


Nous avons retrouvé l’Amérique du sud avec une émotion particulière, car c’est incontestablement le continent qui nous avait le plus marqué positivement lors de notre tour du monde.


Cependant, le Covid et la crise du carburant sont passés par là et l’ambiance que nous avions connue en 2018-2019 n’est plus vraiment au rendez-vous, en tout cas en Equateur…

Nous avons rejoint une incroyable famille rencontrée en Hongrie l’hiver précédent et avec qui nous avons une affinité particulière car nous voyageons de manière similaire et partageons une vison du monde très semblable.

Mis à part de court séjours à Cuenca et Quito, nous sommes resté essentiellement du coté amazonien de l’Equateur. D’abord à Gualaquiza et ensuite à Misahualli. A Misahualli nous avons passé des moments très enrichissant au coté des Huaorani qui nous ont appris plein de choses. Les enfants ont ainsi pu se perfectionner dans l’artisanat et en particulier la confection de colliers et bracelets. Leela aura même tenu son premier magasin de rue, chose qu’elle attendait depuis longtemps...

Leela et Délia ont également reçu un nom Huaorani : pour Leela "Okayinké" ce qui signifie cheveux qui s'écoulent et pour Délia "Tamayé" ce qui signifie graine de yuka.


Nous étions inquiets concernant Fidji et ses relations avec les autres chiens, mais il nous a impressionné et s’est intégré à chaque endroit, se faisant partout plein d’amis pour jouer. Comme depuis le début nous avons mis un point d’honneur à lui donner de l’alimentation de qualité (difficile à trouver en Equateur), notre budget aura été quelque peu impacté afin de continuer sur cette lancée. Comme nous avons aussi appris à Fidji à se débrouiller s’il venait un jour à se perdre où à se retrouver seul, nous avons eut quelques problèmes avec son instinct de chasse. A deux reprises il s’est sustenté avec des poules qui se baladaient sur sa route, ce qui n'a cependant pas altéré nos relations avec les locaux car tout se monnaie ici…

Nous avons essayé de nous déplacé en majorité en transport en commun comme à notre habitude, mais les trains étant quasi inexistant en Equateur, nous avons du nous résoudre à prendre l’avion pour le confort de Fidji. Impossible de se déplacer sur de longues distances en bus avec lui, même s’il nous a impressionné dans les quelques bus que nous avons pris. Nous avons donc eut plus d'impact sur l'environnement, mais la Pachamama nous le pardonnera certainement. Ce fut également compliqué de se déplacer par voie pédestre car en Amazonie les différentes tribus peuvent s’avérer hostile aux étranger et l’intensité de la nature représente clairement un danger au voyageur qui n’y est pas habitué. Cela ne nous à cependant pas empêchée d’utiliser nos bon vieux hamacs, toujours aussi pratique et confortable. Les voyages à pieds attendrons encore un peu, même si nous avons hâtes de nous y remettre.

Suite à quelques ennuis de santé, nous sommes restés plus longtemps que prévu à Misahualli et il était plus que temps de partir. Leela a contracté la Dengue, mais s’est rétablie sans trop de soucis même si elle reste encore très fatiguée par ses nombreux jours de fièvre. Une épidémie de Malaria s’est également déclarée, mais par chance nous ne l’avons pas contractée.

C’est donc avec un sentiment mitigé que nous quittons l’Equateur après trois mois. Les multiples crises ont tendance à altérer la sympathie des autochtones, même si on les comprend…

On a cependant fait de très belles rencontres et à nouveau profité de notre liberté comme lors de toute la période Covid d’ailleurs. Pour rappel nous n’avons encore jamais été confinés dans quelque endroit que ce soit et le port du masque reste jusqu’à aujourd’hui anecdotique pour nous, mis à part dans certains transports.

Il est incontestable que le nomadisme est une aide précieuse lors de crises, car ce mode de vie permet de s'adapter facilement et de se déplacer dans des zones moins impactées lorsqu'on le désire. Le mode de vie nomade est d'ailleurs le seul qui existe depuis la nuit des temps et qui a traversé tous les changements de civilisations. Avis donc aux amateurs, personnellement nous ne regretterons jamais notre choix, nous avons transmis à nos enfants un mode de vie intemporel qui existe depuis que l'homme s'est mis debout et qui ne disparaitra certainement jamais...

Nous venons de passé la frontière Colombienne sans encombre et nous avons déjà une affinité particulière avec le pays, ensuite nous verrons où la vie nous conduira.





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